Carrier depuis 1929, le groupe Pigeon a toujours conduit son développement dans une optique économique raisonnée, c’est-à-dire conforme au respect de l’environnement, des écosystèmes et des principes du développement durable. C’est ainsi qu’il applique, depuis plusieurs décennies, les principes de l’économie circulaire à toutes ses carrières de granulats.
Acteur incontournable dans le domaine de l’aménagement du territoire, le groupe Pigeon dispose d’un savoir-faire reconnu depuis 60 ans dans des domaines multiples et complémentaires : grands travaux de terrassement et de chaussées, aménagements urbains, exploitation de carrières…. Cette dernière s’avère être indispensable au secteur de l’aménagement car elle permet de produire les matières premières nécessaires à la construction de chantiers. Faites appel à l’expertise transversale du groupe Pigeon pour la réalisation de vos chantiers
Alors qu’un Permis exclusif de recherche (PER) avait été délivré en novembre 2017 au groupement d’intérêt économique (GIE) Granulats Nord Gascogne pour explorer un site d'une superficie de 432,4 km² au large de la Vendée, le ministre de l’Économie a suspendu l’autorisation en février 2018. Retour sur ce revirement de situation.
Des élus ligériens en désaccord avec le PER
En novembre 2017, lorsque l’Etat a accordé un permis exclusif de recherche à Granulats Nord Gascogne pour effectuer des recherches et essais d’extraction au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier, de nombreuses personnes s’étaient opposées à ce projet. Selon eux, celui-ci se présentait en rupture totale avec les accords passés en 2014 avec l’État, limitant à 2,3 millions de tonnes, le volume d’extraction de granulats marins au sein de l’espace maritime ligériens. Suite à une réunion avec les ministères de l’Économie et de la Transition écologique début février 2018, plusieurs élus locaux ont réussi à obtenir la suspension du PER.
Un « document stratégique de façade » prévu pour 2019
Si cette suspension est annoncée comme étant provisoire, l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) juge malgré tout cette décision incompréhensible. Les professionnels craignent en effet que ce type de « remise en cause » puisse inopinément frapper des demandes ultérieures, quand bien même celles-ci ont été effectuées dans les règles. Si pour l’instant le GIE écarte toute contestation de la décision devant la justice, il semblerait que les ministères impliqués attendent 2019 et plus particulièrement le début de l’entrée en vigueur du « document stratégique de façade » ou DSF, qui visera à planifier l’utilisation de l’espace maritime en fonction des besoins économiques des territoires concernés.
Pour en savoir plus:
La situation des carrières en Normandie