En tête du classement international de la qualité des routes (Forum économique mondial) en 2011, la France a chuté à la 7ème place en 2016. Plusieurs rapports pointent en effet une tendance à la dégradation et une baisse des dépenses consacrées à la voirie.
Un réseau routier correct mais moins entretenu
Si la situation du réseau routier semble encore correcte (75% des chaussées sont dans un état bon ou moyen et 25% dans un état mauvais ou très mauvais), une diminution sensible des dépenses de fonctionnement est constatée depuis plusieurs années. Entre 2013 et 2015, les dépenses de voirie des collectivités ont ainsi fléchi de 19%. Bien que la dégradation soit encore faible, certains élus comme Hervé Maurey, sénateur de l’Eure (Union centriste) et auteur du rapport « Infrastructures routières et autoroutières : un réseau en danger », redoutent la constitution d’une « dette grise ». Car lorsque la dégradation est avérée, entretenir le réseau devient plus compliqué et coûteux.
Les facteurs de dégradation
Parmi les principales causes de détérioration de la chaussée en ville, on peut noter le creusement de tranchées par les concessionnaires de réseaux, surtout si ces travaux sont réalisés de manière non programmée et concertée. L’Association des ingénieurs territoriaux de France a en effet avancé que la durée de vie d’une chaussée pouvait être réduite jusqu’à 30% lorsque la réfection n’était pas effectuée dans les règles de l’art. Autre motif de détérioration : le passage de véhicules, et notamment de poids lourds, sur des routes qui ne sont pas faites pour accueillir des véhicules en nombre ou trop lourds. Pour amoindrir la dégradation de certains réseaux routiers, plusieurs collectivités impliquées ont d’ailleurs pris des arrêtés pour interdire la circulation des poids lourds en transit sur certains axes.
Le groupe Pigeon, acteur majeur de l’aménagement du territoire dans le Grand Ouest
Le groupe Pigeon dispose d’un savoir-faire de premier plan dans le domaine routier, avec ses nombreux postes d’enrobés répartis sur les départements du grand Ouest. Il conduit à ce titre de nombreux chantiers de création et de réfection de routes, avec plus de 900 000 tonnes d’enrobés produites et appliquées par an. Le Groupe Pigeon intervient ainsi sur des chantiers de grade ampleur, à l’instar de la mise en 2x2 voies de la RN 164 à Châteauneuf du Faou, et du projet de doublement de RD 178 entre l’A83 et l’échangeur de Tournebide, réalisé en groupement par les sociétés SRTP, Pigeon Terrassement et Pigeon TP Loire Anjou.